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Lettre éditoriale du 17 décembre 2008
Michel Pageau, trappeur – J'ai entendu pleurer la forêt
Paris, le 17 décembre 2008.
Chers amis,
Moi qui refuse de devenir préfacier, je viens de faire une exceptionnelle exception pour le livre « Michel Pageau, trappeur – J'ai entendu pleurer la forêt ».
Ce livre sort en France, et permet de mieux comprendre les différences entre les trappeurs canadiens et les piégeurs français. Ce sont deux mondes différents. Michel fut trappeur, et il explique avec sincérité le parcours qui le fit devenir un défenseur de la faune : belle évolution humaine au moment où le péril de la déforestation s'intensifie au Canada.
Extrait de la préface :
« La vie de trappeur est intimement dépendante de la bonne santé de la forêt. Mais voilà qu'on assassine la forêt. Sa destruction condamne plus sûrement la faune que l'activité de trappe. Anéantir les arbres est une action de multiples fois meurtrières.
La forêt meurt. Et les vies animales s'éteignent. Michel refuse d'ajouter des morts d'individus à celles des espèces privées de leur habitat forestier. Une autre histoire commence, menant vers le refuge dont Michel est le gardien … »
Je vous invite, chers amis, à lire ces deux épisodes successifs de la vie de Michel. C'est une belle histoire vraie et elle permet de garder confiance en l'être humain. C'est un signal positif dont chacun qui pencherait vers le pessimisme doit profiter pour se persuader qu'il y a, en chaque personne humaine, d'admirables potentialités d'évolution.
Pensez-y pour 2009 !
Amicalement,
