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Par Hubert Reeves, photographies de Patricia Aubertin.
Les Éditions du Seuil, Paris, mars 2017.
ISBN 978-2-021-29088-2![]() Collection [collection] Format 2 × 12 × 20,5 cm, 256 pages. Acheter ce livre |
Voici l’un des domaines les plus admirables de la nature : celui des fleurs sauvages dans nos campagnes.
Des splendeurs à portée de chacun, mais que l’on peut piétiner sans jamais se pencher pour les admirer, passant ainsi à côté de joies, à coup sûr renouvelables chaque année. Apprendre à reconnaître ces fleurs demande un peu de patience mais apporte un plaisir intense. J’ai donc voulu partager le rapport personnel que j’entretiens avec chacune.
Pour faciliter cette initiation, nous avons photographié autour de la vieille ferme de Malicorne des dizaines de plantes, de loin et de près, puis de très près, pour les donner à voir dans toutes les phases de leur existence. À partir de ces images, chacun pourra recomposer pour lui-même les étapes de la vie des plantes présentées.
Hubert Reeves présente d’abord, dans son Florilège
, plusieurs dizaines de fleurs
observées au quotidien sous ses fenêtres et dans les bois de Malicorne. Des fleurs des champs que
nous pouvons croiser au cours de nos promenades (même en ville quelquefois !) : du Pissenlit
Dent-de-lion (sur lequel les enfants ont tous soufflé un jour) à la délicate Véronique de Perse, en
passant par le Bouillon-blanc (surnommé Mars attacks à Malicorne tellement il est partout)
et la Monnaie du pape (dont le nom fait référence à ses fruits plats). Pour chacune de ces fleurs
aux noms évocateurs, Hubert Reeves dévoile une anecdote, une histoire, un souvenir. Puis, à travers
ses Propos botaniques
, il nous rappelle la science de la ronde des saisons, de la minutieuse
pollinisation, des incroyables copies de l’ADN … Eh oui ! C’est plus beau maintenant que l’on
sait !
Présentation vidéo
4ème de couverture
Le but de ces pages est de faire connaître un des domaines les plus admirables de la nature celui des fleurs sauvages dans nos campagnes. Des splendeurs à portée de chacun, mais que l’on peut piétiner toute sa vie sans jamais se pencher pour les admirer. On passe ainsi à côté de joies, à coup sûr renouvelables chaque année.
Ce plaisir intense exige un apprentissage savoir reconnaître ces fleurs demande un peu de patience mais se révèle gratifiant au possible, tant est grande la diversité des fleurs sauvages et leurs variations selon les moments de leur vie - et de la nôtre. Pour faciliter cette initiation, j’ai souhaité livrer mon rapport personnel à chacune de ces fleurs.
Chaque fleur est illustrée par de superbes photos couleur de Patricia Aubertin, prises dans la campagne de Malicorne.
Table
- Accéder à la beauté du monde
- L’âme de Malicorne
- À la rencontre de la nature
FLORILÈGE
- L’Anémone Sylvie, quel joli tapis !
- L’Arum tacheté, piège fatal
- La Balsamine glanduleuse, une fleur qui pète
- La Grande Bardane, du Velcro végétal
- La Benoîte commune, un remède à la fièvre amoureuse
- La Berce commune, une géante
- Le Bouillon-blanc et sa Cucullie
- La Brunelle commune, une discrète
- La Bugle rampante, une petite pagode
- Les Camomilles tant aimées
- La Cardamine des prés, un petit goût de moutarde
- La Cardère sauvage, cabaret des oiseaux
- La Carotte sauvage et ses gouttes de sang
- La Centaurée jacée, une herbe d’amour
- La Chélidoine, l’herbe aux verrues
- La Clématite sauvage, un joyeux fouillis
- Le Cyclamen de Naples, un enchantement
- L’Épilobe à grandes fleurs, l’échevelé
- La Ficaire, étoile d’or
- Le Gaillet jaune, un mal nommé
- Le Géranium Herbe-à-Robert et son bec de grue
- Le Gléchome, un lierre terrestreccc
- Les Lamiers, des orties inoffensives
- La Linaire cymbalaire, Ruine-de-Rome
- Le Lotier corniculé, pantoufles du petit Jésus
- La Lunaire annuelle, monnaie du pape
- Le Millepertuis perforé, une plante magique
- La Morelle douce-amère, attention, danger
- Le Mouron rouge, un petit Zorro
- Le Myosotis des champs, ne l’oubliez pas
- La Grande Ortie, un vrai trésor
- L’Oseille des prés, régal des pharaons
- La Pâquerette, un peu, beaucoup, passionnément…
- La Petite Pervenche, d’un bleu de rêve
- Le Pissenlit Dent-de-lion, tout est bon
- La Primevère commune et le Coucou des bois
- La Reine-des-prés, aspirine végétale
- Le Séneçon jacobée, un résistant
- Le Silène, un compagnon blanc bedonnant
- La Stellaire holostée, quel drôle de nom
- La Tanaisie commune, secret d’élixirs
- La Verge d’or, trésor des abeilles
- La Véronique de Perse, deux petits yeux charmants
- La Vesce sauvage, un engrais vert
PROPOS BOTANIQUES
- Une autre façon de vivre
- Les trois ères des plantes
- L’origine des saisons
- L’immortel ADN
- La pollinisation
- Symbioses et parasitismes
- Et pourtant elles tournent…
- Les papillons de Malicorne
- Les fleurs et le nombre d’or
- Les grandes fêtes florales du printemps
- L’odeur de la glycine
- La fauche tardive
- L’automne dans les bois
- Mousses en hiver
- Les ronces
- Un malaise de glaïeul
- Hommage aux graminées
- La Digitale pourpre et la chèvre de monsieur Seguin
- Les Oasis Nature
POST-SCRIPTUM
- Les noms des espèces citées en français et en latin
- Une brève bibliographie
- Remerciements
- Site compagnon, L’Herbier d’Hubert Reeves
Retrouvez le site compagnon, L’Herbier d’Hubert Reeves, en scannant le QR code imprimé sur le rabat de couverture en début de livre,ou rendez-vous directement sur
Note : le site compagnon, qui avait été hors ligne pendant plusieurs mois début 2018,
est à nouveau disponible.
Merci d’avoir patienté.